Étudiants et IA : ceux qui se forment deviennent les talents les plus recherchés

Une étude publiée par la plateforme Indeed confirme que l’intelligence artificielle transforme profondément le marché de l’emploi en France. Mais contrairement au discours anxiogène qu’on entend partout, la vraie menace n’est pas l’IA en elle-même : c’est le manque de compétences IA chez les jeunes diplômés.

L’IA plus attractive qu’un junior non formé

L’enquête menée auprès de 1001 employeurs révèle un chiffre choc : 52 % estiment qu’il est plus simple et économique de former une IA que d’embaucher un jeune diplômé. Dans la finance, ce chiffre grimpe même à 70 %. Pourquoi ? Parce que beaucoup de jeunes arrivant sur le marché n’ont pas encore les réflexes ni les compétences numériques attendues.

Ce que veulent vraiment les employeurs

Les recruteurs ne disent pas qu’ils ne veulent plus de jeunes. Ils disent qu’ils veulent des jeunes capables de travailler avec l’IA. 66 % des employeurs français considèrent déjà que l’IA améliore les compétences de leurs collaborateurs. Dans les grandes entreprises, ce chiffre atteint 74 %. Autrement dit : ceux qui savent s’appuyer sur ces outils deviennent immédiatement plus productifs, plus rapides et donc plus attractifs.

Une tendance mondiale

Le phénomène n’est pas limité à la France. Aux États-Unis, une étude menée par Workplace Intelligence et la Hult International Business School montre que 37 % des DRH préfèreraient recruter une IA plutôt qu’un jeune diplômé. La raison ? 89 % estiment que les jeunes manquent de compétences concrètes. Mais bonne nouvelle : contrairement à l’expérience ou à “l’étiquette corporative”, les compétences IA s’acquièrent vite.

La bonne nouvelle : un avantage compétitif à portée de main

Plutôt que de voir l’IA comme une concurrente, les étudiants doivent la considérer comme un levier de différenciation. Maîtriser les outils d’IA générative, savoir automatiser certaines tâches, optimiser des workflows ou encore analyser des données avec ces technologies fait toute la différence. Résultat : les diplômés qui se forment à l’IA ne sont pas seulement recrutés plus facilement, ils négocient aussi des salaires plus élevés.


👉 En clair : ce n’est pas l’IA qui “vole les jobs”, ce sont les jeunes diplômés qui perdent des opportunités faute de formation adaptée. La vraie question n’est plus “L’IA va-t-elle remplacer les étudiants ?”, mais bien “Quels étudiants sauront exploiter l’IA pour devenir indispensables aux yeux des employeurs ?”

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